Quand la gym joue son rôle

C’est le jour et l’heure de la gymnastique.  Des filles à gogo et trois garçons. Le nombre des participants a doublé depuis la dernière fois, j’en conclus que les beaux jours ont un effet sur la population féminine. La musique rythmée est lancé, c’est parti. On commence doucement, j’en profite pour regarder autour de moi, il y en a de tous les âges, de toutes les tailles, des cheveux de toutes les couleurs. Tout le monde, au diapason, enchaînent les mêmes mouvements, c’est beau. Je pense au soleil de la journée, à ma fille qui décidément ne s’habitue pas aux examens de fin d’année, aux japonais et aux gens que je reçois malheureux aussi mais pas pour la même raison. Je me dis que si ça tremblait là maintenant à Paris pendant l’heure de gym, il me faudrait me metrre sous la grosse poutre qui devrait soutenir le bâtiment. Je pense à mon fils et je me dis que c’est vraiment bien la gym après une journée avec lui. Et puis le rythme s’accélère, mon esprit se rapproche de mon corps et bientôt j’irai chercher les mouvements plus loin, j’aurai chaud et soif, j’aurai un peu plus de mal à respirer et je tenterai de placer ma respiration entre deux mouvements. Tout à l’heure je ne penserai plus à rien…

Cet article a été publié dans Non classé, Quotidien. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire