où se cachent donc les souvenirs ?

Je lis le blog d’une personne qui raconte chaque jour un souvenir de son enfance (du moins c’est ce que j’ai du comprendre, ayant pris en route le jeu mais ayant eu la flemme de remonter au premier jour du mois de mars).
J’ai d’abord été admirative pour la qualité de ses écrits mais aussi pour la vivacité de ses souvenirs.
Et forcément pour revenir à moi, je me suis dit que je serai bien incapable de participer à ce jeu car je ne me rapelle pas grand-chose de mon enfance, en général. c’est un peu flou, rien de bien concret.
Est-ce moi qui ai du mal à appréhender le souvenir ou bien mes souvenirs ne sont pas assez vivaces pour s’imposer à moi ?
Cette semaine alors que j’étais en vacances, je me suis souvenu d’un évènement. J’étais très contente du surgissement de ce morceau de vie enfoui. Je me disais qu’il fallait absolument l’écrire pour le garder au chaud de ma mémoire, le sauver de l’oubli. Mais je suis bien légère quand il s’agit de mémoire, je n’ai pas fait ce que j’aurais du faire et le souvenir s’est envolé. J’en fus triste et contrariée.
Ma vie passée se cache derrière une rideau de brume, je n’en vois que des contours obscures, parfois je ne distingue plus rien. Pourtant, parfois un mot, une odeur, un geste font surgir de la pénombre la vie qui fut la mienne.
 
Et là, quelle émotion !
 
 
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