La manière

La tranquillité

Je ne peux pas écrire si quelqu’un me parle ou alors pas plus de deux phrases. Je le sais parce que je l’ai déjà testé. J’apprécie le silence, mais il n’est pas forcément requis pour l’écriture.

J’avais développé, enfant, un moyen de me retrancher pour lire n’importe où n’importe quand. Je n‘aimais pas me retrouver seule, je lisais donc là où il y avait du monde mais  il fallait donc me protéger contre le bruit environnant. Je fais la même chose pour écrire. Il me faut construire un rempart, mettre des chaussons agréables et ne pas avoir froid, ne penser qu’à ce que je fais, me mettre un peu à l’écart et faire le vide autour de moi. Je n’entends alors plus grand-chose et je peux me concentrer sur mon écriture.

Cet article a été publié dans Littérature. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire